Dans une première étude expérimentale de comparer les réflexes respiratoires des bébés prématurés nés aux fumeurs avec ceux qui sont nés à des non-fumeurs, les chercheurs canadiens ont constaté que les bébés prématurés dont les mères fumaient pendant la grossesse sont susceptibles d’être à un risque plus élevé de syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN ) que les enfants prématurés dont la mère n’a pas.

L’étude a été le travail de chercheur principal Dr Shabih Hasan et ses collègues du Département de pédiatrie et de l’ Institut de la santé maternelle et infantile, Faculté de médecine, à l’Université de Calgary en Alberta, au Canada et est publié dans le premier des numéros de septembre de l’ American Journal of Respiratory et Critical Care Medicine . Hasan est aa néonatologiste du personnel et professeur au département de pédiatrie à l’Université.

Hasan et ses collègues ont constaté que les bébés dont les mères avaient fumé pendant la grossesse a montré un certain nombre de signes de mauvaise respiration. Fumer pendant la grossesse semble offrir un double coup dur, comme Hasan a expliqué:

« Non seulement il augmenter la probabilité qu’une mère d’avoir un bébé prématuré, qui est déjà parmi les plus vulnérables aux PEID, mais il augmente encore la sensibilité de l’enfant aux PEID. »

Les scientifiques savaient déjà que faible teneur en oxygène ou hypoxie, associée à un excès de dioxyde de carbone (hypercapnie), étaient des facteurs prédictifs des PEID, puisque les bébés au plus grand risque du syndrome ont tendance à réagir de façon moins efficace à faible teneur en oxygène et / ou l’excès de dioxyde de carbone.

Les bébés nés prématurément ont une plus grande difficulté à respirer, ce qui augmente proportionnellement à la précocité de leur arrivée. Et la fumée de cigarette est connu pour provoquer des apnées (lorsque l’arrêt respiratoire) chez les bébés à terme. Mais les deux effets ont pas été examinés ensemble.

« Exposition à la fumée de cigarette et la naissance avant terme n’a pas été étudié ensemble en ce qui concerne leurs effets potentiels sur la dysfonction respiratoire », a déclaré Hasan.

Pour l’étude, Hasan et ses collègues ont recruté 22 bébés prématurés qui étaient nés spontanément, sans autre facteur compliquant respiratoires, entre les semaines 28 et 32 ​​de la grossesse. 12 des bébés de mères fumaient 5 cigarettes ou plus par jour pendant la grossesse, tandis que les autres bébés de mères ne l’ont pas (ces bébés étaient le groupe témoin).

Avant de commencer l’expérience (de base), les chercheurs ont mesuré le taux de respiration, des pauses dans la respiration, la période de récupération et la fréquence cardiaque de tous les bébés à la fois la fumée de cigarette groupe exposé et le groupe témoin. Ils ont également mesuré la quantité d’oxygène était dans leur sang (taux de saturation en oxygène).

Après cela, ils « ont contesté » la capacité respiratoire des bébés en plaçant un tube dans le nez et en leur donnant l’air avec moins que la quantité normale d’oxygène dans pendant cinq minutes, et a pris les lectures à nouveau, dans les conditions d’oxygène les plus pauvres. Les bébés ont été suivis de près, avec un équipement de réanimation en veille.

Les résultats ont montré que:

• Certaines des lectures de motifs de respiration étaient très similaires dans le groupe des bébés nés de mères qui ont fumé pendant la grossesse et dans le groupe des bébés dont la mère n’a pas.
• Mais les différences de fréquence cardiaque et de la période de récupération entre les deux groupes diffèrent considérablement.
• Les bébés qui avaient été exposés à la fumée de cigarette que les fœtus ont montré une augmentation du rythme cardiaque tandis que l’air de respiration pauvre en oxygène par rapport au moment où ils ont respiré l’air normal, alors que les bébés qui n’avaient pas été exposés à la fumée de cigarette avaient le même rythme cardiaque dans les deux conditions. (Cela suggère que le manque d’oxygène a mis les bébés exposés à la fumée plus de stress que les bébés du groupe témoin).
• De plus, tandis que l’oxygène du sang a suivi le même dans les deux groupes dans de mauvaises conditions d’oxygène, les bébés qui avaient été exposés à la fumée de cigarette ne récupéraient pas aussi bien, aussi vite, ou aussi souvent que les bébés du groupe témoin.

Les chercheurs ont conclu que:

« Nous fournissons des preuves de la façon dont l’exposition prénatale CS [fumée de cigarette] et des épisodes hypoxiques affectent la durée et la récupération des pauses respiratoires chez les nourrissons prématurés. Ces observations pourraient aider à expliquer pourquoi ces enfants courent un risque particulièrement élevé pour le syndrome de mort subite du nourrisson. »

Hasan a fait remarquer que l’étude a montré des bébés prématurés éprouvent parfois une récupération incomplète ou retardée lorsque leur respiration est interrompue, et cela affecte évidemment le risque de mort subite. Mais il y a une autre raison d’être préoccupé, même après ce risque de mort subite est passée. Hasan a expliqué:

« L’incapacité ou la récupération retardée d’épisodes faibles teneurs en oxygène répétées peuvent aussi nuire au développement du cerveau. De plus en plus de preuves que les enfants exposés à la fumée de cigarette prénatale sont à risque élevé de troubles du développement et du comportement. »

Hasan et ses collègues ont émis l’hypothèse que la nicotine interagit avec les récepteurs des cellules cérébrales particulières et très sensibles qui sont impliqués dans les processus clés qui affectent le contrôle respiratoire. Une autre raison pour laquelle ils ont suggéré peut-être que les changements à la façon dont les poumons se développent et fonctionnent pourrait mécaniquement conduire à un mauvais échange de gaz (en présence d’oxygène entre en, et le dioxyde de carbone sort des poumons), qui se traduit par la reprise plus faible observée chez les bébés qui ont été exposés à la fumée de cigarette foetus.

Quelle que soit l’explication, il pourrait être, les résultats sont importants eux-mêmes, pour aider à identifier les bébés qui pourraient être plus à risque de mauvaise récupération lorsqu’ils sont exposés à des niveaux inférieurs à la normale d’oxygène à la maison.

Hasan a dit que leur étude pourrait également aider à:

« Distinguer les enfants en bas âge, qui éveilleront en réponse à hypoxémie. Les enfants identifiés comme présentant un risque peuvent ensuite être examinées plus et / ou suivis à la maison », at-il dit.

« Exposition à la fumée de cigarette prénatale Atténue récupération de hypoxémique Défi chez les nourrissons prématurés. »